Le temps reviendra où nous pourrons, de nouveau nous laisser-aller
Au doux vent qui nous passe dans nos cheveux décoiffés et emmêlés
Quand nous reviendras-tu monde de liberté, léger comme le souffle timide
D’un enfant au réveille de sa première nuit de vie paisible hors de son cocon
Je sais que nous te reverrons loin de tous ses tracas et ses sombres journées
Passé trop loin de toi, comme arraché à sa tige la fleur séparée de son corps
Non plus jamais je ne voudrais être défait de toi à te laisser craindre ton futur
Qu’une heure une minute ou pas même une seconde mon cœur n’est qu’à toi seul
Nous, nous reverrons en un endroit redevenu pur comme l’eau d’une source
Source sur laquelle nous, nous pencherons pour y voir de nouveau l’espoir
Qui renaitra à la lumière du jour redonnant ainsi toute la clarté à notre vie
Oublions nos querelles bassement matérialistes pour nous adonner à l’amitié
GilDaph avril 2020